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Que dire pour parler d’évolution ?

J’ai reçu ce matin un mail de ma grande amie, pionnière et aventurière, Michèle Decoust. Dans ce mail elle demandait ce qui m’apparaissait comme important à partager lorsqu’on parle d’évolution aux gens. Sa question s’inscrivait dans le cadre d’une conférence qu’elle allait donner en clôture du Salon Marjolaine. Le sujet : “Des pistes d’exploration pour une société en mutation” (détails précis au bas de cette page). Voici donc quelques idées…

Un des points sur lesquels on me verra toujours revenir et insister, concernant la question de notre évolution, touche au corps. Corps non seulement dans sa mobilité, ses émotions, ses énergies, mais également dans la relation qu’il construit avec la réalité-miroir. Cela implique le développement de pratiques qui touchent à des capacités que nous avons soit endormies, soit qui attendent comme autant de trésors à découvrir. Nous nous trouvons donc confrontés à une certaine conquête de nous-mêmes et en nous-mêmes, une notion “masculine” que je vois rarement bien comprise et accueillie dans les milieux du développement personnel. Comme par réaction à la domination masculine qui a prévalu ces derniers millénaires, tout ce qui relève d’un effort, et même d’une certaine “violence” faite à soi-même pour se dépasser, se trouve perçu comme suspect et contraire à l’idée qu’on se fait de la santé aujourd’hui. Le soin, la douceur, le massage, les huiles essentielles, l’homéopathie, les énergies, le statique, autant d’aspects qui caractérisent cette vague. Sans exclure ces derniers, je prône de mon côté d’y ajouter les forces de transformation de soi, celles qui relèvent d’une conquête, précisément. En le disant, j’opère également une distinction importante dans le mot “effort” : je parle de ces efforts pour lesquels on éprouve une véritable joie à les fournir, pas de ce qui relève d’une poursuite forcenée vers une idéalisation du soi, jamais atteinte. J’assume donc pleinement ce terme et cette démarche de “conquête”, sans pour autant en faire une démarche exclusive.

Trois exemples :

  • le développement de notre corps : nous évoluons dans un univers de forces, de mouvements, de tensions, de potentiels. Aussi la façon dont notre corps se meut, la façon dont il danse et bouge, dont il perçoit et embrasse la réalité s’avère un levier d’évolution très fort. Aujourd’hui je vois des corps abimés, figés dans la glaise séchée des codes sociaux, exangues de mobilité et de liberté. On se lève, on s’assoit, on marche, on se couche, tout ceci avec une séparation du sol, et une cécité sensorielle quant à ce qui nous entoure. Donc on se retrouve en véritable aliénation. Voilà pourquoi je me sers des arts martiaux pour avancer vers cette libération. D’autres approches se trouvent à notre disposition, elles ont toutes en commun le fait d’aller conquérir nos nouvelles potentialités et libertés.
  • le développement ontologique, autrement dit des structures sémantiques construisant notre réalité : la façon dont nous parlons pour dire le monde détermine notre structure intérieure, et vice-versa. Le langage d’aujourd’hui, sédiment de milliers d’années de civilisations, contient énormément d’archaïsmes et de formes violentes qui agissent sur notre psychisme, et que nous perpétuons sans nous en rendre compte. Voilà qui pose un problème à qui veut évoluer. Évoluer implique donc, une fois de plus, l’installation de pratiques précises et rigoureuses au fond de nous-mêmes dans les arcanes du langage. Par exemple, chère lectrice, cher lecteur, tu t’apercevras que je n’emploie plus le verbe “être” dans mes propos, et donc dans ce présent texte. Je parle en “f-prime”. Cela ne relève pas du hasard, il y a des raisons bien précises que je ne vais pas développer ici, mais dont je parlerai dans mes travaux, et probablement dans un futur post. Allez-vois l’article e-prime en attendant, qui a trait à l’anglais. F-prime a trait au français.
  • le développement des monnaies libres, et de toute technologie qui permet de désactiver les mécanismes de rareté, de concentration des pouvoirs et des richesses. Là encore, on vient toucher les structures profondes de l’être. Cela ne saurait se jouer simplement sur les aspects purement technologiques. Disons que la technologie sert de catalyseur et offre de nouvelles possibilités, le reste se joue toujours dans nos choix les plus intimes.

Voilà. La question de notre évolution contient beaucoup plus d’éléments que les trois que je viens de mentionner, mais on a déjà un début. Tout ceci se trouve au cœur de ma passion de chercheur, que j’ai toujours plaisir à partager.

jf

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ON GARDE LE FIL ?
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