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Avez-vous une objection concernant la propriété ?

Pour maintenir sa cohérence sociale, l’intelligence collective pyramidale a créé sa propre doxa — un ensemble de croyances non-questionnables partagées par tous. La propriété en représente l’une des plus puissantes formes. On croit qu’on possède vraiment quelque chose : un terrain, un animal, un objet, etc. Posséder nous dit implicitement que nous pouvons en faire ce que nous voulons : le vendre, le détruire, l’exploiter, le transformer, etc. La plupart des gens voient la possession et la propriété comme un trait naturel de la nature humaine. Même la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme considère la propriété comme un droit universel.

Sur le plan de l’évolution de la conscience, le sens de la propriété (posséder quelque chose) existe en tant qu’étape temporaire sur l’échelle développementale d’un être humain. Un.e humain.e qui a suffisamment cheminé ne ressent pas l’envie de posséder quelque chose. Il.elle embrasse la réalité comme un flux continu de richesses qui vont et viennent, suivant les besoins et les désirs.

Vu que la propriété se trouve au du cœur des sociétés à intelligence collective pyramidale, la plupart des gens ne dépassent pas ce stade dans leur développement personnel, car rien ne les y encourage. On reste enchevêtré dans l’étoffe sociale de son époque. Ceux qui veulent continuer l’aventure spirituelle et le chemin vers la liberté, réalisent vite le caractère illusoire de la propriété et de la possession. Ils prennent conscience des mécanismes archaïques de peur et de séparation qui nourrissent la pulsion de posséder.

Je n’ai donc rien contre la propriété. Elle existe comme un échelon de l’échelle évolutionnaire. Etant donné que je vis dans une société qui a posé la propriété comme centrale dans son système de croyances, je dois m’adapter et faire des choix pragmatiques. Je n’ai pas besoin de posséder quelque chose pour en avoir l’usage, et même si je possède légalement quelque chose, je n’ai pas besoin de m’en croire le propriétaire. Par exemple si je possède légalement une terre ou une maison, je peux me considérer comme un intendant transitoire.

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jf