Infiniment riche
Un matin de septembre 2009, le vœu de richesse a fleuri en moi. Si vous avez des questions à ce sujet, vous trouverez certaines réponses ici.
Je ne possède pas grand chose car j’ai décidé que rien ne m’appartenait. Pas même les pensées qui jaillissent en mon esprit. Libéré des frontières artificielles qu’impose la propriété, l’univers tout entier ouvre ses bras. Je vis dans la générosité. Tout ce que je peux offrir, je l’offre — expérience, joie, temps, énergie, objets et ouvrage… — aux personnes, aux êtres vivants, au monde. Tout cela au cœur d’une économie de marché dans laquelle rien ne circule sans contre-partie.
Vivre dans le don systématique, voilà qui en en déroute plus d’un, moi compris. Jusqu’à présent, cela a toujours conduit au bon moment au bon endroit. 😉 Je n’ai donc aucune raison de m’arrêter.
Les gens me demandent comment je survis. Tout d’abord, survivre ne m’intéresse pas. J’ai atterri en ce monde pour m’animer d’une joie contagieuse, pas pour simplement “survivre”. La vie vient en don par la naissance, pourquoi devrais-je la gagner ? Il se trouve que donner joyeusement m’amène à recevoir joyeusement, concrètement. Ainsi je vis avec les cadeaux que je reçois, par gratitude, par gentillesse, par douceur, en remerciement, parfois par simple réciprocité. Ces cadeaux, j’ai appris à les accueillir avec simplicité : un repas, de l’argent, un savoir-faire, du temps, un toit, un billet de train ou d’avion, une compétence, un merci ou un sourire…
Chaque cadeau arrive toujours au bon moment, en adéquation parfaite avec mes besoins de l’instant. Je n’ai besoin ni de calculer, ni de thésauriser. Une école qui apprend à calmer les agitations du mental et de l’ego avec leurs intarissables prévisions à court terme. Me voici devenu une cigale plus avisée que la fourmi. J’ai appris à comprendre les flux du monde, en particulier ceux des richesses, car j’écoute les lois de la providence.
La providence ? On entend aussi souvent sérendipité. Providence ou sérendipité, peu importe, je vis avec elles et au travers d’elles. Mystérieuses pour beaucoup, elles émanent de cette exaltation intérieure qui me place dans la plus belle des symbioses avec l’univers. On appelle cela la célébration. Tout devient érotique et joyeux. L’univers ? Oui, je veux dire la réalité qui s’érige en miroir de mes pensées. Ainsi le bonheur intérieur me conduit-il à donner le meilleur de moi, et recevoir le meilleur du monde par l’alchimie créatrice de mes pensées. Tout se joue dans nos miroirs. Cela fait de moi un artiste. Il me suffit juste de savoir ce que je veux créer. Je m’assume par conséquent pleinement comme créateur et attracteur de tout ce qui m’arrive. Tout, sans exception.